Poème
- Sacré soirée
- Comme on peut…
- Si jamais je te manque
- Craintes forcées
- Je n’y peux rien…
- Ton sourire…
- Mes nuits…
- Le Dilemme
- Seul Compagnon
- Sois à moi pour toujours
- Toute la différence…
- Dis-moi « je t’aime »
- Une nuit au paradis
- Toi et moi
- Divin don
- Veux-tu être ma valentine
- Fou de moi
- Me refugier dans ton regard
- Quel gâchis
- Ô temps suspends ton vol…
- Un bonheur inespéré…
- Je te permets …. mais
- Hymne à l’amour
- Ce qu’ils disent, nos corps
- Une vie manqué
- A la fin
- Gravures
Sacrée soirée
Asif Zaidi
Il n’y a pas bien longtemps
Par un climat comme il n’en existe qu’au Paradis
Deux yeux de rêve m’ont murmuré quelque chose
En tentant de décrypter le message de ces regards
Et d’apprécier les rayons colorés qu’ils projetaient
Je suis passé comme d’un soir sombre et triste à un matin lumineux de béatitude
La magie de ses trésors
A envoûté mon esprit
J’ai été fasciné
Comme si je vivais l’été le plus merveilleux de mon existence
Le monde m’apparu souriant tout autour de moi
Par l’intensité de sa clarté, ce message se distinguera à jamais de tout autre moment
Semblable à la lune faisant son chemin parmi les étoiles
Il n’y a pas bien longtemps
J’ai vécu une soirée
Bercée de jets mélodieux et de senteurs florales
Et j’ai eu l’impression que toute ma vie passée
N’était qu’un hymne à ce moment de joie intense
Elle me chevauchait. Et chaque fois qu’elle me jetait un regard
À travers ses fins cils
Ce moment suspendait
Les battements de mon cœur
L’écoulement du temps et
Le ruissellement des rivières
Une voix douce et calme marmonnant des mots insensés
consacrerait le miracle ultime du son
Il n’y a pas bien longtemps
Le contour de mes bras
Désormais si vides et déçu
Étaient le halo autour d’une lune
Véritables verrous autour de son visage
Semblable aux éclaircies du soleil au travers des nuages
Et sa peau luisait
Sous la chaleur de mon souffle
Pareille à une étoffe de soie suggestive
Les perles de sueur
Ornaient son splendide visage
Et furent de bien doux fruits à cueillir pour mes lèvres
Mon cœur surexcité tanguait
A la musique de son rire
Tel le son d’une guitare
Tout comme le gazouillement d’oiseaux
Les fleurs valsaient autour de moi
Tous mes rêves devinrent réalité
Dans ce décor de couleurs
Et si par hasard
Mes doigts frôlaient les siens
Mon être entier se fondait dans ce contact
Et quand elle me quitta pour rentrer chez elle
Je découvris que mon sommeil était parti avec elle
Et que mon oreiller était imbibé de larmes
Réfugié dans ces instants j’ai ressenti
Comme si j’avais possédé tous les trésors de la terre
Et que tout ce qui était sous les cieux était à moi.
Le charme de ce rêve
Et la magie de ses yeux
Semblaient devoir demeurer pour toute l’éternité
L’amour habitait chaque recoin de l’univers
Que l’amour conquerrait
Ces couleurs et ce parfum demeureraient à jamais
La puissance de nos rêves forçait notre union plus étroitement
ET
Maintenant que les espoirs sont brisés
Et que tout ce qui a compté
Cette soirée là semble perdue à jamais
M’obligeant pour le restant de mes jours
À ingurgiter l’amer breuvage de la vie
Cherchant sans fin sous quels cieux tu seras demain dans ce monde immense
Le temps, tel une tempête, nous disperse partout
Comme des feuilles mortes balayées par le vent
Et toujours me demandant où tu seras demain par ces temps horribles
Il n’y a pas bien longtemps
Au bord du fleuve qui nous sépare
Toi et moi nous sommes arrêtés un moment
Et je ne sais toujours pas le moment
Où nous avons été éclaboussés par cette vague
La vague dont le charme m’a confondu
Et maintenant que tu as traversé le fleuve
Quel était donc ce jeu
Auquel nous n’avons joué ni l’un ni l’autre
Mais nous avons tous les deux perdu!
(Dimanche le 10 Nov 2003)
Comme on peut…
Asif Zaidi
Tu as exigé que je me rende à mille lieux
Loin de toi,
Mais mon cœur est toujours épris de toi.
Je suis parvenu comme j’ai pu à arrêter de pleurer
Des larmes sans honte,
Pourtant toujours mon visage me trahit.
Comme je peux, je feins d’être heureux
Dispensant des sourires autour de moi,
Et pourtant j’ai mal au plus profond de moi.
Comme je peux, je m’efforce de vivre ma vie, en dehors de toi
J’apparais vivant, et pourtant je suis mort intérieurement
Comme je peux, j’essaie de me tromper moi-même
Me persuadant que tu n’es pas faite pour moi,
Et ne parvenant ainsi qu’à me blesser toujours plus profondément par la force d’un si grand mensonge.
(Dimanche le 10 Nov 2003)
SI JAMAIS JE TE MANQUE
Asif Zaidi
Si jamais je te manque…
Alors dans la lueur mélancolique du clair de lune
Daigne fixer une étoile quelconque
Elle devrait alors dérailler de sa trajectoire céleste et finir sa course à tes pieds
Et ainsi tu sauras ce qu’il en est de mon cœur
Si l’étoile pourtant poursuivait son chemin…
Mais comment cela se pourrait-il?
Que tu gratifies un être de ton regard
Et qu’il n’oublie pas jusqu’à son existence
Et ne se plie à ta volonté
Si jamais je te manque…
Hume le souffle de la brise subtile
Tu me sentiras dans sa flagrance
Cherches-moi dans les pétales des roses
Tu me trouveras dans l’éclatante rosée
Si tu ne peux me localiser dans les étoiles, la rosée, et le parfum
Jettes un coup d’œil à tes pieds
Et tu me verras dans la poussière de tes pas
Chaque fois que tu trouveras les lampes allumées, tu devras te dire
Que je me trouve là, dispersé avec les papillons autour
Dépose la poussière de ces papillons dans le fleuve avec tes mains savoureuses
Mes cendres flotteront dans les mers
Amarré à île inconnue et inexplorée, je continuerai à appeler ton nom
Et lorsque tu navigueras à travers les mers
N’oublie pas de visiter cette île
O laisse mon cœur se bercer dans la lumière de ton souvenir
Car je ne sais en quel endroit inconnu la nuit enveloppera mes jours
Craintes forcées
Asif Zaidi
Les fenêtres se sont refermées sur les sourires mélancoliques du soir
Et le vent qui souffle a cote de moi
fredonne dans de douces mélodies une chanson bien triste
Au crépuscule du soir, tout comme à moi, il manque quelqu’un
Je m’assieds par la fenêtre de ma chambre
Mon regard perdu dans la brume
Il n’y a aucune couleur, aucun rayon, aucune lumière, et aucune lampe
Ni un mot de toi, ni aucun signe des tiens
Une rafale de vent souffle les feuilles sèches des livres
Mais j’ai oublié toutes les leçons apprises
Tout que je puis faire est de me représenter mentalement ton visage
Je clignote des yeux comme je te contemple
Je te contemple et je ne puis m’empêcher de penser
Que d’autres mains palpent ce merveilleux visage
Tandis qu’aucune de mes histoires patiemment travaillées
Et qui rayonnent comme le feu sorti de mes entrailles
Ne trouve le moindre égard à ses yeux si intelligents
Je n’y peux rien…
Asif Zaidi
La nuit dernière
Entre ses lèvres et les miennes
Ton ombre s’est interposée…
Et la nuit était la tienne
Ton sourire…
Asif Zaidi
Ton sourire me rend confiant
Que l’amour existe toujours
Ton sourire me donne l’espoir
Pour faire face au monde et m’en sortir.
Ton sourire m’enseigne à supporter
Émotions brutales et impures.
Ton sourire illumine mes jours
De ses rayons chauds et doux.
Ton sourire enchante mon âme
Pour évoluer vers mon but final.
Ton sourire me motive pour essayer
Et ne jamais baisser les bras.
Ton sourire m’aide à persévérer
Et me maîtriser.
Ton sourire est mon capital le plus grand
Qui détend toutes les pressions.
Ton sourire me donne le sourire
Et ajoute de la couleur à nos existences.
Mes nuits…
Asif Zaidi
Des centaines de lignes écrites,
Des milliers de plans projetés,
Ayant mis en œuvre jour et nuit,
Des millions de suggestions,
M’étant inspiré de tant et tant de films,
Ayant lu tant et tant d’histoires,
Ayant composé de nombreux vers.
Et maintenant que tu es là, devant moi,
Et qu’il n’y a personne alentours,
Tout est silence, pas le moindre bruit,
Et je demeure sans voix.
Quand je suis loin de toi:
“Tu fais l’objet de mon regard
Mon Cœur parle avec toi toujours
Si on continue à demeurer appart
Je vais franchir tous les pas d’amour”
LE DILEMME
Asif Zaidi
Je suis la pensée de quel qu’un, je pense par quelqu’un d’autre
J’ai mon image devant le miroir, derrière le miroir il y a quelqu’un d’autre
Je suis accessible à quelqu’un, je suis dans les prières de quelqu’un d’autre
Je suis le destin de quelqu’un, je suis demande par quelqu’un d’autre
Ta connaissance a suspendu ma vie entre la confiance et le doute
Je suis près de quelqu’un, je suis connu par quelqu’un d’autre
Ta lumière n’est pas différente de ta personnalité mais
Approches moi pour que je puisse voir si tu es la même ou quelqu’un d’autre
Tu n’as pas connu d’ennemis, je n’ai pas connu d’amis
Ma vie était différente, ton histoire n’est pas la même
Si jamais ils reviennent, on les regarde mais on ne demande rien
Qui sont connus au mi parcours que le chemin n’est pas le même
(A.Z – le 27/10/2003)
Je veux préserver tes rêves dans mes yeux avant de m’éloigner.
Je suis pris dans un tourbillon, je sais je finirai par me noyer.
Ca me fait mal d’imaginer que j’ai devant moi
La personne de ma vie mais elle n’est pas a moi
Seul Compagnon
Asif Zaidi
Je marche dans une direction inconnue, ton amour est mon seul compagnon
Toute ma vision est faite d’illusion, ton amour est mon seul compagnon
Même la poussière de mes pas ne saurait me conduire loin
Je ressens une grande solitude, ton amour est mon seul compagnon
Ceci n’est pas une courte aventure, c’est une longue croisade
Il y a le désert de ta mémoire, ton amour est mon seul compagnon
Il n’existe aucun bateau pour m’amener jusqu’a la rive du fleuve agite
Je suis prisonnier d’un tourbillon, ton amour est mon seul compagnon
Mes penses sont toujours protégés par tes mémoires
Je brûle jour et nuit, ton amour est mon seul compagnon
Ou je regarde j’ai partout la vision d ‘un horizon sombre
Ni une luciole ni une étoile, ton amour est mon seul compagnon
(A.Z le 30 Oct, 2003)
Quand je me promène à la plage
Dans la mer je ne vois que ton visage
Quand je conduis la voiture
A cote de moi je sens ton allure
Quand je parle à quel qu’un je pense à toi chaque moment
Ce que me rend perdu et fait couper ma parole souvent.
Sois à moi pour toujours
Asif Zaidi
Jamais, pas même dans mes rêves les plus fous,
Je ne puis imaginer que tu pourrais me quitter
Pour ne jamais revenir.
Jamais, pas même dans mes imaginations les plus extravagantes,
Je ne puis songer à végéter dans cette vie
Hors de ton amour, privé de tes charmes.
Jamais, pas même dans mes pensées les plus insensées,
Je ne puis m’imaginer,
Errant dans le vaste désert qu’est ce monde,
Hors de toi.
Toute la différence…
Asif Zaidi
Elle me murmura, regarde…
Si tel est l’amour dans le cocon duquel nous avons tant voyagé
Les saisons, comme un arc-en-ciel, ont encensé notre existence
De saveurs exquises et variées
Qui, par nos lèvres, se sont répandues dans notre sang
Alors qu’est-ce donc ce terrible lien?
Qui bourdonne dans nos veines
Lorsque nos corps entremêlés
Brûlent sous nos doigts
Et qui tel une éruption volcanique
Fait fondre et emporte tout dans sa chaleur
Ne laissant derrière elle que quelques traces
Dont plus personne ne prendra la peine de se rappeler
Ainsi est l’amour
Des moments anodins et anonymes
Qui, depuis la nuit des temps
Lient pour toujours nos deux existences
Dans une chaîne d’esclavage unique
Qui cependant a un nœud
Et qui, une fois coulé
Entrelace les cellules de sang de nœud à nœud
Au point que toutes les formes d’attraction
Manifestes ou latentes, dans les cieux et sur terre
Tombent en notre pouvoir, comme des esclaves
J’ai soupiré, chérie…
De ta bouche n’est sortie que la vérité
Le sexe a son importance dans notre relation
Mais vois-tu,
L’amour et le désir sont très proches
Parce qu’il est le véhicule dans lequel nous l’effectuons,
Il nous semble que le voyage de la vie
Commence et finit avec le corps physique
Cependant entre les deux il y a une distance quelque part dans l’intervalle
Qu’est-ce que c’est?
Regarde bien, ma bien-aimée
Cette différence subtile est en réalité
L’essence de l’histoire entière
(le sexe est juste le bord du comprimé)
En réalité le sexe est un peu comme le contour de l’amour, son enveloppe externe
Pour comprendre ce que l’amour recouvre au delà du sexe
Et transcende l’imagination du corps humain
Il faut le ressentir
Cela ne peut pas être décrit
Mais essaie quand même de comprendre ceci
Lorsque Dieu arrêta le sort de nous, les humains
Chacun de nous fut doté d’un verrou
Pour notre sécurité et notre identité
Ce verrou spécial ne s’ouvre qu’à un seul code
Et ne peut être actionné par aucun autre code
Toi et moi avons également doté chacun d’un verrou
Mais la différence est que nos deux verrous
Ont le même code
Et qu’aucun autre verrou ne peut être actionné par ce code
Entre ce que tu as dit et ce que je dis
C’est la seule différence!
Entre le désir et l’amour, ma poupée
C’est la seule différence!
Dis-moi “Je t’aime”
Asif Zaidi
Pourquoi Dieu a-t-il voulu que l’amour ait l’innocence des enfants?
Ainsi, quelque soit le nombre des saisons écoulées et la force de ses racines
L’amour demandera toujours et toujours des preuves
Qu’il fleurisse dans le cœur, aussi puissamment que le chêne enfonce ses racines dans la terre
Ou qu’il illumine tout entier le regard, au point d’en transmettre l’éclat au sang
Et de réfléchir dans les cieux un formidable spectacle de couleurs
L’amour aspirera toujours à être manifesté et exprimé en paroles
L’amour a besoin de preuves pour son existence
De même que l’enfant naïf ayant semé une graine le soir
Se lève tôt ensuite, se tient en éveil à chaque instant, et même la nuit
Pour fouiller la terre afin de se rassurer que sa plante se développe
De même l’amour ne se lasse point des actes répétitifs
Et jamais ne sera rassasié des paroles qui l’affirment
Que ce soit à l’heure de la rencontre
Ou au moment du départ
L’amour, toujours implorera
Dis-moi “Je t’aime”
Dis-moi “Je t’adore”
Dis-moi que ton amour pour moi
Est bien plus profond que la mer et bien plus lumineux que les étoiles
Il est solide comme la montagne et éternel comme le vent
Tout ce qu’il y a de bien et de beau sur terre, dans les cieux et entre ciel et terre
Est une expression de l’amour,
L’affection qui est la nôtre, en est une métaphore
C’est pour nous que les nuits sont ornées d’étoiles lumineuses
Et que le soleil se lève le jour
Là où est l’amour, là se trouve le monde
Au royaume de l’amour il n’y a point de quiétude
Et cela incommode au plus haut point les amoureux
Semblable au parfum des fleurs ou au mercure dans le creux de la main dans la main
A l’image de l’étoile du soir
Le matin des amoureux réside dans leurs nuits
L’amour, tel un nid d’oiseau accroché aux branches, est ballotté par les vents du doute
L’amour appréhende la séparation au moment même où les amoureux ont fusionné leurs êtres
Lorsque les voyageurs de l’amour sont au terme de leur voyage de la vie
Fourbus de fatigue mais ingurgitant leurs dernières gorgées de tendresse
Et qu’ils s’arrêtent à la dernière frontière de leur temps
Alors l’un d’eux rend le dernier soupir
Et des chuchotements fusent :
” C’est vrai, n’est-ce pas?
Nous avons consacré nos vies l’un à l’autre!
Le crépuscule qui nous enveloppe
C’est ce que l’on appelle amour!
Tu m’as aimé
Et tu m’aimes toujours!!”
Pourquoi Dieu a-t-il voulu que l’amour ait l’innocence des enfants?
Une nuit au Paradis
Asif Zaidi
Nous étions seuls, sans âme qui vive aux alentours
C’était par une nuit, belle au delà de toute imagination
Ses yeux étaient chargés d’une douce et heureuse innocence mêlée de modestie
Qui semblaient alourdir ses paupières de sorte qu’elle ne pouvait me fixer dans les yeux
Ses yeux, m’enveloppaient tel un lac merveilleux dans les montagnes
Ne me laissant d’autre choix que de m’y noyer
Mes mains ont préféré demeurer trempées dans ce parfum
En la déshabillant j’ai découvert un jardin merveilleux
Chaque parcelle de son corps étincelait
Je n’avais jamais imaginé que mes mains fussent aussi magiques
L’éclat de son corps illuminait toute la pièce
La lune avait pali à la fenêtre et l’éclairage dans la chambre était devenu invisible
C’est alors qu’elle a fondu sur moi
Et que nos êtres se sont mêlés au point de ne plus pouvoir être différenciés
Elle semblait respirer des roses
Et ses lèvres étaient plus rayonnantes que la lune
Jamais de toute ma vie je n’avais vécu des moments aussi intenses
Asif, comment se fait-il que toute limite disparaisse?
Elle me murmurait d’arrêter et pourtant, jamais elle ne m’arrêta.
Toi et Moi
Asif Zaidi
Ensemble, toi et moi
Main dans la main
Laissons-nous aller
Abandonnons-nous totalement
A cette sensation de bien-être et de contentement qui nous envahit
Puisque nous avons conscience
Que les déceptions sont sources de grandes souffrances
Que les souffrances font partie intégrante de la vie
Que la vie offre des opportunités nombreuses en compensation telles que
La possibilité de nouer des amitiés solides et vraies
La possibilité d’aimer et d’être aimé
La possibilité de vivre pleinement chaque instant
Nous avons des aptitudes infinies qui nous rendent capables
D’aimer sans limite
De rechercher la justice avec une passion sans limite
De manifester une maîtrise de nous-mêmes sans limite
Cette puissance et cette maîtrise nous permettent de faire montre de raison et de sagesse en toute chose
La raison et la sagesse nous propulsent toujours plus loin et toujours plus haut
La raison et la sagesse nous permettent de nous accepter les uns les autres tels que nous sommes
Nous sommes ensemble
Et être ensemble signifie être unis
Main dans la main
Laissons-nous aller
A la découverte de ce monde aux merveilles insoupçonnées
A la découverte de ce monde de splendeur inégalée.
Divin don
Asif Zaidi
Dieu soit loué de t’avoir mise sur mon chemin
Lui qui nous a fait l’un pour l’autre, toi et moi
Il nous a unis d’un lien trop fort pour se rompre
Nous nous aimons d’un amour que rien ni personne ne peut entamer
En toi j’ai trouvé un amour si vrai
Que mon cœur tout entier est rempli d’amour pour toi en chacun de ses compartiments
Chaque fois que je te vois mon cœur s’emballe et saute un battement
Tu donnes un sens à mon existence, tu es ma raison de vivre
Chaque jour qui passe en ajoute a mon amour pour toi
Le seul fait de penser à ton visage magnifique me coupe le souffle
Ces yeux noirs qui inondent mon âme de bonheur
Le jour où je serai à toi pour toujours
Sera le plus merveilleux de mon existence
Le seul fait de penser à ce jour me fait sourire irrésistiblement
Et je brûle d’impatience.
Veux-tu être ma Valentine?
Asif Zaidi
Ecoute les battements de mon cœur comme une hymne a ta gloire
Le sifflement de mes pensées, le silence de mes rêveries, le murmure de ma voix qui te berce
L’amour pour toi qui me dévore et tous les sourires enchanteurs dont toi seule porte le secret
Tout ce que je ressens et vis,
Est comme un écho de ce que tu es et vis
Ma façon de rechercher ta présence et de te parler
Ma manière de me tenir debout ou de marcher
Et le feu qui brille dans mon regard
Sont révélateurs d’un message intense d’amour et d’une espérance infinie
Message destiné uniquement à ton écoute
Plaise à Dieu que tu comprennes
Tout mon être est tendu vers toi
Et vers toi je crie tel un affame
Sois mienne!
Et tel un assoiffé saisi d’un fol espoir en apercevant une oasis dans le désert
Seule une réponse empreinte de ferveur et de zèle a mon cri d’amour
Veux-tu être ma Valentine, pour l’amour de Dieu?
Peut apaiser ce feu ardent qui me consume joyeusement
Fou de moi…
Asif Zaidi
Il est arrivé de loin, de très loin
Il avait pour seule richesse son verbe chatoyant et captivant, son unique univers
Les mots de sa bouche étaient colorés comme les ailes de papillons, comme les nuages
Chacun de ses mots était plein de significations
Il voulait cacher ainsi son ébullition sentimentale
Mais ses mots exhalaient un arôme de puissant amour
Un amour profond, puissant, animé comme d’une vie indépendante, et pourtant prêt à se sacrifier
Il a paru perdre pied lorsqu’il m’a rencontrée au hasard du chemin
Comme s’il avait été à ma recherche depuis des années !
“Il me semble vous connaître depuis toujours”, murmurèrent ses yeux à mon cœur
Et dans mon cœur furent chuchotées les réponses aux questions que je me posais depuis toujours
Et mes paupières devinrent aussi sèches que des feuilles par vent d’automne
C’est alors qu’il préleva un mot de son trésor de mots et me le confia
N’y tenant plus, je me suis agrippée avec impatience à ce mot et l’ai collé sur les cils de mes yeux
C’était un mot enchanteur qui m’emportait dans de douces ondées, tel un fleuve de joie
Et savez-vous ce qu’était ce mot?
Ce mot était AMOUR
Après m’avoir fait don de ce mot, il est reparti vers son monde
Sans même jeter un coup d’œil en arrière
Lorsque je repris mes sens, je fus un peu confuse et honteuse
Dites-moi,
Pourquoi tous l’appelaient “le fou?”
Parce qu’il était Fou de moi, bien sur!
Me réfugier dans ton regard…
Asif Zaidi
Les rêves sont vraiment éphémères et, tels un nomade
Ils errent, allant d’un regard à l’autre
Comme un arc-en-ciel ou le souffle d’un parfum qui se propage dans les airs
Il n’est pas dans leur nature
De s’immobiliser au même endroit
Leur destin
N’est pas de demeurer en un point fixe
Mon amour, je suis également un rêve au fonds de ton admirable regard
Qui voudrait te hanter un certain temps
Un rêve que tu voudrais peut-être retenir prisonnier de tes douces paupières
Et qui alimenterait tes fantasmes passagers
Aie donc la bonté de me tenir au chaud dans le rayon de tes pensées
Tant que les étoiles continuent de nous offrir le spectacle de leur ballet céleste dans la nuit
Ô retiens-moi, retiens-moi je te prie
Tant que la vie me juge digne de voyager dans la vallée de tes yeux irréels
Tel est le vœu d’un rêve, tel est le destin d’un rêve
Être pris dans le tourbillon des sables mouvants et de la poussière alentour
Comme un arc-en-ciel ou le souffle d’un parfum qui se propage dans les airs
Mais je suis un rêve d’une nature différente, et
Jamais je ne chercherai à m’éloigner de toi, ni à rechercher quelque hypothétique parfum
Je veux briller dans tes yeux jusqu’à m’y éteindre
Je ne veux pas errer, allant d’un regard à l’autre
Je veux me réfugier dans ton regard, pour toujours
Quel gâchis…
Asif Zaidi
Ce fut la nuit la plus fabuleuse
De toute mon existence
Mais elle a pris fin comme cela, en un clin d’œil
Et alors j’ai réalisé
Que ce fut la seule chose qui compta
Dans ma présente incarnation sur terre
(le 08 décembre 2003, 0215 heures)
Ô temps, suspends ton vol …
Asif Zaidi
Que devrions-nous faire ma Bien-Aimée?
Allons-nous imaginer que nous n’avons pas vécu
Les mois et les années passés ?
Allons-nous supposer que les saisons n’ont laissé aucune trace sur nous,
Que les fleurs rouges écarlates fleurissent et tapissent notre chemin,
Que la brise délicate chuchote nos noms,
Que le destin nous ouvre les bras,
Que les étoiles ne brillent que pour notre plaisir
Qu’elles s’épanouissent sur nos lèvres
Illuminent nos regards
Et embrasent nos souffles!
Devons-nous croire cela?
Que les mots ont toujours le même sens
Que les désirs sont un charme inextinguible
Que les jours et les nuits passés ne sont pas perdus pour nous!
Que pouvons-nous faire ma Bien-Aimée?
Les vents convoient les marques laissées par le temps passé
Comment pouvons-nous le nier?
Enchaînés que nous sommes par notre passé
Comment pouvons-nous y échapper?
Comment pouvons-nous oublier?
Nous sommes traînés, comme les esclaves enchaînés,
Par la caravane de la vie qui continue son chemin
Ce qui est arrivé est arrivé, ma Bien-Aimée,
Les jours révolus racontent l’histoire de ta vie et de la mienne
Quels aspects pouvons-nous raturer ou cacher, et comment!
Que devrions-nous faire, ma Bien-Aimée,
Le décompte de chaque instant
Perdu dans cette jungle de vie
A la recherche de je ne sais quoi
Est gravé dans la mémoire du temps
Et il n’y a aucune autre porte de sortie
Que les espaces offerts au fil de la rotation du temps!
Le filet jeté par notre amour
N’attrapera rien de bon,
Car seule la douleur en constituera la prise!
Que devrions-nous faire, ma Bien-Aimée,
Que pouvons-nous faire mon amour!!
Un bonheur inespéré…
Asif Zaidi
Comme c’est bon
De se sentir à nouveau,
Et contre toute attente,
Profondément amoureux
Mais voilà que je réalise,
Que le temps s’est inexorablement écoulé
Que la poussière répandue alentour par le souffle du vent
Couvre nos pieds et adhère à nos têtes
Et que toi et moi, chérie,
Nous sommes empêtrés dans les filets de nos vies,
Totalement paralysés par nos engagements.
En quelque sorte, nous sommes tels
Deux étoiles qui semblent si proches
Côte à côte dans le vaste paysage céleste
Mais dont l’intimité
Est perturbée par un immense fleuve de solitude
Nous nous demandons comment traverser ce fleuve
Tu n’es pas sur une des rives
Et je ne suis pas sur l’autre
Nous sommes tous les deux dans les eaux
Peut-être
Devrions continuer de tourner
Chacun sur son orbite, dans l’espace infini
Et, comme des étoiles,
Nous pourrons briller et scintiller ensemble mais,
Le fleuve rouge de l’isolement
Qui nous sépare,
Nous devrions l’accepter, nous y résigner,
Parce qu’aucun pont n’existe sur ce fleuve
Et que ni toi ni moi ne pouvons nous aventurer dans son courant
Et pourtant, cela fait vraiment chaud au cœur,
De se sentir à nouveau,
Et contre toute attente,
Aussi profondément amoureux.
Je te permets…..mais
Asif Zaidi
Ma bien-aimée, je te permets —–!
Si sur ce chemin parfois rude
Tu venais à te sentir suffoquée
Si jamais ton noble cœur si doux
Venait à trembler sous le fardeau de ténèbres
Et si la fatigue venait à s’emparer de ton être
Alors ma bien aimée
Tu peux dégager tes mains de mes mains grandes ouvertes!
De la douleur de mes jours inutiles
Et cueillir nouvelles mélodies célestes de la musique dans l’air
Que de nouveaux rêves viennent embuer tes merveilleux sourcils!
Inutile de parler de moi à quiconque
Insouciante de la crucifixion que je vis
Sens-toi libre de continuer à éblouir les étoiles de ton rayonnement sans pareil
Ne te tracasse pas au sujet de ma solitude lugubre
Ne ressens aucun gène pour brûler mes lettres enflammées
Ou détruire tous mes E-mails
N’hésite pas à faire don de mes cadeaux à la lagune
Ou les confier aux bons soins de la terre pour les réduire en poussière
Sois prompte à effacer tout souvenir de moi de ton cœur
Du plus profond de mon être triple je te permets tout cela
Et je ne t’en tiendrai nullement rigueur
Laisse mes souvenirs tomber dans l’oubli
Comme tu voudras et quand tu voudras
Mais je t’en conjure ma bien-aimée
Il vaudrait mille fois mieux
Qu’il n’en soit pas ainsi…….!
(Douala, 26 Juillet 2004).
Hymne à l’amour
Asif Zaidi
Tu me demandes, qu’est ce l’amour ?
Je te dirai alors, ma vue.
Ce n’est pas la main tumultueuse de passions,
Qui intensifie et se fane avec les caprices de la nuit.
Ni est-il la beauté de la mine,
Qui diminue pendant que les années comptent haut dans les nombres.
L’amour n’est pas l’amabilité des mots doux chuchotés,
Pour entendre leur rythme et rime faites écho sur les vents.
Ni est-il les regards affectueux échangés à travers une distance,
Là où les âmes des yeux parlent davantage que tous les mots.
L’amour n’en est aucun de ceux la,
Pourtant il est tous combiné et enrichis.
L’amour est plus que le partage des esprits,
Qui lient chaque âme avec leurs compliments.
C’est la portée de la diversité tout incluse,
Qui lie chaque âme avec la richesse à accomplir.
L’amour est le sourire qui vient avec chaque pensée,
Et le soupir qui vient avec chaque désir ardent
C’est les larmes de la douleur qui viennent avec chaque départ,
Et les larmes de la joie qui viennent avec chaque retour.
Amour! sent tous la douleur et bonheur,
Qui traverse la longueur de l’espace entre deux cœurs.
Il est aveuglé et béni toujours avec la vue,
Et amorti, cependant béni toujours avec la parole.
Les oreilles de l’amour sont sourdes mais elles entendent toujours au delà du bruit,
Et il manque du contact, bien qu’il se sente au delà de tout d’autre.
Il est tout le cœur, âme, et esprit,
Et il est toujours plus que mille mots pourraient énoncer.
L’amour entoure plus que la bonté,
Compassion, courage, tendresse, et intelligence.
Il est plus que tous les mots que je pourrais trouver pour décrire,
La profondeur, largeur, et beauté pour lesquelles j’aime ton âme.
Plus que n’importe quel trait de personnalité ou de caractère peut indiquer,
Dans la beauté de ton expression.
L’amour est tout et tout ce que je peux rapporter,
Dans la pensée, sentiment, et substance.
C’est la connaissance qui finit ma confusion,
Dans ce que je sens juste comme j’éprouve ma propre âme.
L’amour est en l’absence de tout le doute,
Et doit négliger même où il n’y a aucune comparaison pour elle.
Il est ce que je ressens pour toi même si tu ne le sens pas,
Et il est ce qui évolue au delà de mon control.
Ainsi, demandes-moi pourquoi j’aime, et comment,
Tu peux même demander que je ne doive pas.
Mais crois alors moi quand je te dis,
Même si tu exigeais que je ne doive pas,
Je n’aurais aucune capacité de la contrôler.
Cacher, déguiser, et soumettre mon amour pour toi, je pourrais.
En effet, pour t’empêcher n’importe quel mal ou malaise,
Je pourrais et supprimerais ma propre âme.
Mais pour éteindre mes émotions ingouvernables ;
Cela, je suis démuni de la force d’un souhait simple à faire.
Demandes-moi cependant, et jamais plus je te dirais,
Que mon cœur bat des arcs-en-ciel juste connaissant que tu existes,
Que quand ta vision passe sur ma vue,
Je tiens la lune et tiens les étoiles dans mon esprit,
Et même si mes pensées exigent l’autre déviation,
Tu es une ondulation constante se déplaçant à travers leurs eaux.
Dis-moi puis que je ne devrais pas t’aimer,
Et aucun mot ou discours de tels ne trouvera son chemin à toi,
Mais seulement ! pour exprimer les sentiments ailleurs,
En journal, poésie, mémoire, ou chanson,
Pour tels est ma faiblesse quand il s’agit de toi ;
Que je ne pourrais pas cesser mon amour pour toi,
Plus que je pourrais stopper couler de la marée d’océans.
(Douala, 25 Juillet 2005)
Ce qu’ils disent, nos corps
Asif Zaidi
Il y avait moment
où nos corps jointifs
ont ressemblé à une carte
de la ville de Paris,
Bras et jambes
s’entrelaçant, formant
les angles droits qui ont saillent,
avenues forgées,
nouvelles routes pavées à voyager.
Nous semblons avoir perdu
notre sens de la direction,
au moins
une direction commune.
Je suis allant vers l’est
et tu sembles occidentale,
et nos corps prosternés
reflètent maintenant les routes parallèles
qui n’intersectent jamais et
les chemins qui ne croisent jamais.
(Douala, 25 Août 2005)
Une Vie Manquée
Asif Zaidi
Apres avoir entendu un parole vers la mi-journée
Le pakistanais a tenu un portrait dans un cadre doré
Avec les mains faibles et tremblantes
Le cadre lui-même était sans importance
Mais le visage de la femme le regardant fixement
A coupé son souffle
Contre les idoles fausses il avait été mis en garde
Puisqu’il était un jeune homme au genou de son père
Mais a ce moment, tout ce qu’il a senti
Etait le bois parfumé
D’une vie manquée.
(Douala, le 6 Février 2010)
A la fin
Asif Zaidi
Qu’il y avait un certain air par rapport à elle,
Une innocence pour l’incroyable,
Une capacité de transformer instantanément
L’ordinaire en naïf,
Comme une mer calme, d’un pur cristal
C’était un mélange grisant
Insidieux dans ses connotations,
À ce que j’admets, J’ai succombé.
Insouciant de l’incongruité que j’ai courue,
Je suis devenu sa victime heureusement, sachant
Qu’un tel moment ne viendrait plus jamais.
(dans cela, en vérité, j’ai eu raison. Car il n’est jamais revenu.)
Pendant que je m’assieds ici sur un bord de la mer, désolé
Que je continue à repartir ce temps il y a des années
L’horizon s’étendant devant moi
A un point au delà de l’infini
Au delà de n’importe quel espoir de rédemption
Mouettes survolant,
Leurs cris rauques se mélangeant avec le bruit
De la mer qui vient se briser contre le bord,
Sa genèse est allée au début de mon existence,
Comme j’ai toujours pensé à elle.
Était-elle ma fin et mon commencement ?
Je n’ai jamais porté cette image d’elle dans mon esprit
Au cours de tous les moments âme-détruisants
Qui ont ravagé mon être
Comme un jour d’hiver rude
Sur une plage atlantique rafale-battue,
Comme le bois de flottage conduit de cette façon et celle,
Épisodes sans fin du plongement
Dans un désastre après d’autres,
La mort après la mort, perte après perte.
Elle était le dépôt de mes rêves.
Pourtant rien, à la fin, est ce qui semble-t-il.
(Douala, le 22 Octobre 2005 a 23h45)
Gravures
Asif Zaidi
J’ai du être
Ecrit au crayon
Quelque part sur toi
Les profondeurs de toi
Destinés à quelqu’un d’autre
Je m’élève, décolle
Et je pars
D’un souffle rapide
Doux et meurtri
Je tarde à quitter
Ma coquille translucide
Et tu resteras
Pour le regard de tous
Sculpté dans mes os
(Douala, le 11 Février 2008)
Le courage de se plaindre n’existe plus,
La faculté de patience n’existe plus,
C’est juste de ton regard que je me suis fait privé,
Sinon, qu’est-ce qu’il y a d’autre que n’existe plus?
Ne t’arrête pas de me punir,
Sans moi, ma loyauté vers toi n’existe plus,
Louange à ton regard généreux,
L’envie de te reprocher n’existe plus,
L’ère d’union et de solitude est révolue,
Le goût de la vie n’existe plus.
Consacré à la mélancolie éternelle,
C’est bien mon cœur, il est souvent assombri,
Tu me donnes du chagrin et tu l’oublies,
Et moi, qui valorise ton don autant.
La grisaille s’empare le climat de mon cœur,
La tristesse descend au fond de mon âme.
Qui sait pourquoi la nature a conçu ce piège de l’existence ?
Je vois juste que ma jeunesse se passe trop vite.
Le piège de mon désire me rend si naïve,
Que je prends le battement de mon propre cœur pour le bruit de tes pas.
Mon lien à l’existence dépend sur ton regard,
Mais ceci est une pensée trop éloignée pour un esprit simple.
L’époque amoureuse se déroula comme un rêve déconcerté,
Ni je me suis redressé ni j’ai compris le cri de mon cœur.
F
Tout vient de toi, toutes les joies et toutes les peines,
Tantôt unions, tantôt solitude, tantôt distance et tantôt rencontres.
Ces poemes que j’ai composées, sont toutes des feuilles de ton souvenir,
Soit un joyeux moment de matin après une nuit d’amour, soit des éternités de solitude.
Mon amour, ne te chagrines pas du présent car qui sait,
Si le destin a prévu du bonheur au lendemain, sans se rendre compte.
Que le ciel ne fasse ainsi que tu sois triste,
Et que comme moi, le sommeil paisible te soit impossible,
Ton bonheur perpétuel parvient à sa fin,
Ta vie se sombre en amertume,
Et des chagrins attendrissent ton cœur.
La foule des désoles te laisse désespérée,
L’intensité des douleurs fonde ton existence,
Ta belle jeunesse ne devienne qu’un rêve,
Ta beauté hautaine se transforme en modestie soumise,
Durant de longues nuits agitées, toi aussi, tu implores la paix,
Ton regard cherchant désespérément un être complaisant,
Comme le vœux de printemps en plein automne,
Et personne ne s’arrête à ta porte pour te saluer,
Pour que son expression du respect et de sollicitude t’apaise,
Et que tu retombes dans le piège de la promesse de lendemain.
Que le ciel ne fasse ainsi que tu te souviennes,
De ce cœur qui est encore malheureux pour toi,
Et de cet œil qui t’attend toujours.
Ériges au tour de toi, une chaîne des barrières,
Mais, laisses un petit passage ouvert, juste pour moi.
J’endure mille chagrins aux terres étranges,
Si possible, gardes le contacte avec moi.
Quelle étrange senteur envahit mon existence,
Quelque soit le parfum que je porte se transforme en ta fragrance.
Pour l’instant, elle insiste à changer ses voies, mais plus tard,
Pleura-elle abondement pour mes tendresses perdues,
Bien que j’ai quitté ta belle ville moi-même,
Seul mon cœur connaît la douleur de mon départ.
Pourvu que la pleine lune de ta beauté s’élève quelque part,
Et que cette nuit de solitude enfin s’éclate de couleur.
Une fois encore, O guérisseur des cœurs malades,
Donnes-moi une promesse, fais-moi une affirmation de ton miracle.
Garde à mon cœur et à mon œil que dès le début de l’amour,
Les instruments de mon humiliation sont déjà fournis.
Tantôt comme une larme, tantôt comme un parfum et tantôt comme une mélodie,
Chaque soirée m’accueille en forme de ton visage.
Mes nuits blanches cherchent cette même personne,
Qui dort dans mon œil comme un rêve.
Même quand la nuit tombe, l’éclat de mon visage ne diminue point,
Car mon âme immerge dans sa lumière.
En plein soleil elle s’est perdue, alors que je la tenais par la main,
Celle marchait avec moi comme mon ombre, lors qu’on quittait la maison.
Va te promener en portant mon corps comme une cape,
Mais, si possible, un jour, rends-moi mon visage.
Que si le vent la touchait, elle dégagerait ton parfum,
En partant, donnes-moi une blessure de ce genre.
C’est bien moi qui a fait le premier pas pour couper notre lien
Elle en voulait au tant mais il lui manquait l’audace
Il me semble que le moment fatidique de rupture est parvenu, mon cher amour !
La lassitude de ta voix exprime si bien l’ennui qui réside dans ton esprit.
Que sais-tu quel sommet de patience j’ai dû conquérir,
Il suffit de constater que tu n’as subis aucun blâme !
Ta présence est projetée partout chez moi
Pourquoi dois-je te chercher dans des soirées mondaines ?
L’ascète citadin peut aussi bien exiger des comptes de son déguerpissement
Mais il n’est pas si discourtois
Qu’elle vive en paix, d’où qu’elle démure
C’est la seule oraison qui me vient à l’esprit, lors que je prie.
Il serait tellement mieux qu’au lieu d’une liaison aléatoire, qui dure toute une vie,
Nous nous réunissions juste une seule foi et pour un tout petit moment, mais avec de la conviction.
C’est pour son orgueil qu’elle m’a conquis,
Car elle ne veut pas se faire compter parmi ceux qui ont échoué dans cette voie.
Lorsque nous sommes unis, il nous sembla avoir touché le plus profond de notre existence,
Mais au moment de notre séparation, la douleur d’échec fut si banale.
Qui sont ces gens qui parlent des ténèbres ?
Les lunes de tes souvenirs ne sont même pas encore couchées.
Même si ma vie fut ratée, elle ne l’était autant qu’aujourd’hui;
Où j’ai perdu quelque chose de plus.
La vie s’est passé, même séparé de toi ;
Mais, à chaque moment, j’ai dû souffrir de mes souvenirs des nuits et jours de notre passé.
Je ne me souciais de rien, pendant toute une vie, sauf l’ouvre d’amour ;
C’est lors que cet ouvre c’est écroulé que je me suis souvenu d’autres besognes.
C’est un espoir si faible, une envie si obscure
Que peut-être tu admettes ma ferveur.
Il y une harmonie avec la tristesse de cœur
Si tu es en deuil, le temps devint sombre.
Que toute faute s’inscrive pour mon compte
Que, toute largesse dans nos amours soit la tienne
Ne me parles ni de gain ni de perte
Au moins, j’ai récolté de la peine, mais toi ? quel est ton résultat ?
Ma Dulcinée, le moment de faire le compte du gain et de la perte est arrivé,
Même si ces blessures sont les miennes, viens quand-même retirer la flèche enfoncée.
Ni tu m’évite ni tu t’irrites lors qu’on se voit,
Cet amour agonisant est quel sorte de lien ?
Existe-il quelqu’un d’autre, qui dédiera sa vie,
Comme moi, au nom de ton souvenir
Les chagrins d’amour sont d’une générosité cumulée envers moi,
Au tant d’actes généreux que je n’arrive même plus les compter.
Dans ton amour, ce que j’ai empoché et ce que j’ai appris,
Je n’arrive pas à l’expliquer à quelqu’un d’autre sauf toi.